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  Spina bifida : réduire les risques
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Spina bifida : réduire les risques

Les causes du spina bifida sont connues. L’hérédité et certaines conditions peuvent le déclencher. Certains médicaments (pilule contraceptive, acide valproïque, et autres), aussi. Ils abaissent le taux d’acide folique de la future maman. Prendre ces médicaments augmente donc le risque d’avoir un enfant atteint de spina bifida. Cet ionconvénient peut être contré par la prise régulière, au moins trois mois avant la grossesse, de comprimés de vitamines B9. La vitamine B9, c’est l’antidote.

La future maman doit prendre un comprimé de B9 chaque jour, dès qu’elle est en âge d’avoir un bébé, et surtout, dès qu’elle se sent prête à mettre un bébé en route ! Il faut prolonger la cure durant les deux premiers mois de la grossesse. Aux doses recommandées, la prise d'acide folique est sans danger pour le bébé ou la maman.

 Qui est concerné ?

Toutes les femmes sont concernées. Plus encore si elles ont pris la pilule contraceptive, qui augmente les risques de carence en acide folique.

Si toutes les femmes en âge d’être maman prenaient 0.4 mg d’acide folique par jour, et cela avant et durant les deux premiers mois de la grossesse, deux tiers des anencéphalies et de spina bifida pourraient être évités.

D’autres groupes de femmes présentent des risques plus importants.

 Les femmes de race blanche, celles issues de milieu défavorisé, les petites mangeuses pressées sont plus exposées que les autres.

  Bien des jeunes femmes abordent leur envie de grossesse par le suivi d’un régime hypo-calorique, par peur de prendre trop de poids durant les neuf mois de vie qui vont suivre, et commencent donc leur grossesse avec une réserve faible en acide folique.

 Les bébés-filles courent aussi plus de risques que les autres, ainsi que les jumeaux.

Certaines caractéristiques de la future maman sont aussi à risque : le diabète, l’obésité, l’alcoolisme. On le sait bien : quand maman boit (de l’alcool), c’est bébé qui trinque !

Certains médicaments augmentent aussi les risques : ceux qui contiennent du acide valproïque, de la carbamézapine, indiqués dans les troubles d’épilepsie de la maman. Ils multiplient le risque de spina bifida par dix.

En cas de traitement contre l'épilepsie ou d'antécédents personnels ou familiaux de malformation du tube neural, une dose journalière plus élevée d'acide folique, de l'ordre de 4 mg/j est recommandée. Une surveillance médicale plus attentive de la grossesse sera indispensable : dépistage spécifique, portant sur le dosage sanguin de l'alpha-fœtoprotéine, et des échographies morphologiques répétées par un médecin spécialisé.